Published On: 20 octobre 2021

En janvier 2022, Jérôme Martiny participera à son premier Dakar. Un challenge que le pilote habitué des circuits de l’AMPL et des spéciales du championnat de Belgique d’enduro préparent avec soin. Après le rallye d’Andalousie en mai dernier, le pilote Anquety Motorsport Husqvarna était la semaine passée sur celui du Maroc. Il en revient avec des enseignements plein la tête, des réponses à la plupart de ses questions et forcément plus motivé que jamais à l’idée d’entrer dans la dernière ligne droite qui le sépare encore de son rêve.

« Le Rallye du Maroc, c’est vraiment un mini-Dakar, il faut le faire absolument, c’est un super rallye! », lance avec enthousiasme Martiny. « Je suis vraiment heureux d’avoir pris la décision d’y aller alors qu’au départ j’avais prévu de ne disputer que le rallye d’Andalousie pour me qualifier pour le Dakar. »

Un mini-Dakar qui a permis à Jérôme de tester sa nouvelle Husqvarna « Rallye » en conditions réelles et de s’initier à la navigation en course. « C’était la première fois que je roulais avec la moto, je l’avais juste rodée avant de partir pour le Maroc. Elle ne m’a pas déçu, c’est une machine qui pardonne beaucoup d’erreurs, sur laquelle on se sent bien même sur de longues distances, on sent qu’elle est vraiment faite pour cela », poursuit-il. « J’ai donc été rassuré quant à mon feeling avec la moto de rallye mais je l’ai surtout été sur ma capacité à rouler dans les dunes et, surtout, à gérer la navigation. »

« Je sais ce que je dois faire pour arriver prêt sur le Dakar, j’ai eu au Maroc les réponses à mes questions. »

« Bien sûr, je dois encore progresser sur le plan de la navigation », ajoute le pilote Husqvarna, « mais je sais ce sur quoi je dois travailler dans les semaines qui viennent pour arriver prêt sur le Dakar. J’ai vu au Maroc que je pouvais rester calme, concentré, tout en naviguant correctement et en roulant à une bonne vitesse. Je dois encore apprendre à rouler plus vite tout en naviguant mais j’ai pu voir que je suis dans la bonne direction. C’est un exercice qui n’est pas facile, il faut sans cesse chercher le bon équilibre entre vitesse élevée et risque d’erreurs de navigation. Quant au plan physique, je me sens bien, je vais continuer à me préparer comme je l’ai fait ces derniers mois. »

Enfin, participer à un Dakar est un défi sportif mais aussi un vrai challenge sur le plan logistique et financier. Sur ce dernier point également, Jérôme se veut optimiste. « Les choses se présentent bien. J’ai la chance de pouvoir compter sur plusieurs partenaires fidèles et d’autres qui m’ont rejoint dans cette aventure. Merci à eux ! Je peux aussi compter sur la générosité et la participation de nombreux supporters qui s’investissent dans les activités que j’organise. »

En parlant d’activités organisées par Jérôme, la prochaine est une marche gourmande au départ de Longchamps le dimanche 31 octobre prochain.