La Marseillaise a retenti ce dimanche en fin d’après-midi dans l’enceinte du circuit d’Ernée. Quelques instants plus tôt, Romain Febvre venait de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée de la seconde manche du GP de France de motocross, s’assurant ainsi de monter sur la plus haute marche du podium après une journée durant laquelle le leader de l’équipe officielle Kawasaki a été maintenu sous pression par un Lucas Coenen une nouvelle fois très rapide.
« Je n’en ai pas l’habitude mais à Ernée, je dois admettre que j’ai ressenti la pression. »
« Je me sens tellement bien sur la moto en ce moment ! », se réjouit Febvre au soir du GP d’Ernée. « En fait, je me suis senti très bien toute la saison, mais revenir à la maison pour courir en France est toujours très spécial. J’essaie de gagner tous les week-ends, mais à la maison, c’est encore mieux, et c’est fantastique pour le public d’avoir eu de la chance avec la météo tout au long du week-end. »
La victoire s’est jouée à très peu de chose entre Febvre et Coenen. Le Français doit son succès en deuxième manche à une toute petite erreur de notre jeune compatriote à l’amorce d’une côte. « J’ai fait deux bonnes courses et la bataille a été vraiment folle dans les deux manches » explique le pilote Kawasaki. « Dans la première manche, j’ai pris un mauvais départ, mais j’ai fait une très bonne course pour revenir à la deuxième place. Dans la seconde manche, j’ai rapidement été deuxième derrière Lucas ; j’ai pu me rapprocher et j’ai essayé de nombreuses lignes pour le dépasser mais il roulait bien ; puis une nouvelle ligne s’est ouverte à l’intérieur en descendant la colline et j’ai pu le faire dans la montée suivante quand il a glissé un peu à la sortie du virage. »
« Je n’ai pas l’habitude de ressentir la pression, mais je dois admettre que je l’ai ressentie pendant le reste de la course, car je ne voulais pas décevoir le public français », précise encore le leader du provisoire MXGP. « Ils sont très proches, ils font beaucoup de bruit et je pouvais même les entendre en descendant ; c’était une atmosphère formidable. Gagner, c’est spécial n’importe où, mais gagner ici, en France, c’est incroyable ; merci à tous ceux qui sont venus me soutenir ! »












