Published On: 13 novembre 2015

Il ne fait pas de doute que l’annonce brutale du départ de Valentin Guillod du team Standing Construct Yamaha Yamalube a dû provoquer quelques maux de tête chez Yamaha Motor Europe ces derniers jours. En effet, le pilote suisse a un contrat avec le fabricant et même s’il ne sera plus chez Standing Construct, team pour lequel il a roulé durant deux ans , il est vraisemblable que Guillod roulera encore sur une YZ450F pour sa première saison en MXGP.

Dans quel team le pilote de vingt-trois ans pourrait-il bien rouler l’an prochain? Seules deux possibilités existent. Kemea Yamaha est un team dédié complètement au MX2 et au championnat d’Europe et il n’a pas été fait mention publiquement jusqu’à présent qu’il pourra encore disposer de moteurs d’usine YRRD (Yamaha Rinaldi Research & Development) en 2016. En outre, Kemea dispose déjà de trois pilotes sous son auvent et il est difficile d’imaginer que Hans Corvers et Marniq Bervoets soient capables d’incorporer Valentin Guillod dans le team, surtout s’ils doivent se concentrer sur le développement de leur propre YZ250F.

Il reste alors le team Yamaha Factory Racing Yamalube et une place aux cotés de Romain Febvre et Jeremy Van Horebeek. C’est vrai que les mécaniciens de Michele Rinaldi ont déjà géré trois motos en 2013. Cependant, il se murmure que ce n’est plus l’amour fou entre Guillod et le champion du monde. A telle enseigne que cela aurait constitué une pierre d’achoppement lorsqu’il a été question en début d’été, alors que les discussions avaient commencé, que le Suisse rejoigne le team d’usine. Or, Fèbvre a signé un nouveau contrat pour deux ans chez Yamaha et Van Horebeek a prolongé le sien pour un an. On avait alors trouvé une solution avec Standing Construct. Si Guillod devait malgré tout rejoindre le team de Michele Rinaldi, ce serait la première fois que ce dernier aligne trois motos dans la même catégorie.

 

Michele Rinaldi détient sans doute la clé pour résoudre le problème 'Valentin guillod'

Michele Rinaldi détient sans doute la clé pour résoudre le problème ‘Valentin Guillod’

Si les deux possibilités que nous venons d’énoncer tombent à l’eau, il ne resterait plus à Guillod et à son mentor, Yves Demaria, de discuter avec Yamaha afin de voir s’ils ne peuvent pas créer leur propre petite structure tout en bénéficiant de motos de chez Rinaldi et du soutien de ce dernier. Ce serait évidemment la solution la plus coûteuse et la plus difficile à mettre sur pied d’un point de vue logistique. Un scénario dès lors peu probable. En attendant, le Suisse va participer au SX de Paris-Lille sur une Yamaha de série tout en attendant des nouvelles de chez Yamaha.

Texte: A. Wheeler