Industrie | Dans les coulisses de 24MX

Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

De plus en plus de fans de motocross, d’enduro ou plus généralement de sport tout-terrain connaissent le magasin en ligne 24MX qui est une entreprise d’origine suédoise. En effet, ses activités de vente en ligne ont pour objet tout ce qui est susceptible d’intéresser les pilotes de motocross et d’enduro sans oublier les pratiquants de BMX et les possesseurs d’une moto de route. Le choix d’équipements est vraiment très vaste. Nous avons voulu savoir comment fonctionnait la vente en ligne dans les coulisses de 24MX et pour ce faire, nous avons rencontré son directeur, Daniel Petersen, qui n’est pas seulement responsable de la gestion journalière chez 24MX mais qui est également un pilote de motocross passionné.

Votre société s’est fortement développée au cours de ces dernières années. Comment l’aventure de 24MX a-t-elle débuté ?

Daniel Petersen: « Mon partenaire Stefan a débuté en 2005 avec la vente en ligne de pièces de rechange pour minibikes et minicrossers. Je me suis associé à  lui en 2009 et c’est comme cela que l’aventure de 24 MX a démarré. Depuis, nous n’avons pas cessé de nous développer. Comment se fait-il que vous qui ayez lancé 24MX ? Daniel Petersen: « Comme je viens de le dire, Stefan était déjà  actif dans le commerce en ligne mais il trouvait qu’il y avait peu de bons magasins en ligne dans le domaine du MX. Après avoir vérifié que c’était bien le cas, je suis arrivé à  la conclusion qu’il y avait bien des gros magasins actifs sur Internet mais qu’on pouvait faire beaucoup mieux. Le service était de faible qualité, certains vendeurs affichaient mal leurs produits, d’autres avaient un faible assortiment avec peu ou pas de service. Après avoir bien observé le marché, j’ai eu un sentiment très positif quant au potentiel existant dans cette niche d’activité. Cela se résumait à  cette idée simple que cela pouvait effectivement marcher! Après est venue la question de savoir jusqu’où nous devions aller pour survivre c’est à  dire pour pouvoir gagner sa vie tout simplement. »

Par la suite, êtes-vous arrivé rapidement à  la conclusion que 24MX était une idée géniale?

Daniel Petersen: « Après huit ou neuf mois d’activité, nous avons constaté que les Suédois aimaient faire leurs achats sur Internet . A côté de cela, on s’est aperçu que notre service était parfois meilleur que chez des concurrents qui exerçaient un commerce traditionnel. »

Après la Suède, vous vous êtes étendus à  la Finlande et la Norvège puis à  la Hollande et à  la Belgique et enfin à  l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et la Pologne. Quels sont vos projets pour le futur et combien de personnes occupez-vous pour l’instant ?

Daniel Petersen: « Pour le moment, nous sommes déjà  très satisfaits avec les pays où nous sommes actifs! Au total, nous employons une soixantaine de personnes. Notre siège central est situé tout près de Stockholm mais des employés de différentes nationalités travaillent chez 24MX. La plupart sont évidemment suédois mais nous avons également des Néerlandais, des Britanniques, des Français et des Polonais qui travaillent chez nous. Ne fà»t-ce que pour mettre à  jour notre site et pour effectuer les traductions dans les différentes langues des pays où nous sommes présents. Mettre sur pied un site dans la langue d’un pays où nous désirons nous installer est un travail gigantesque. Nous avons aussi deux photographes à  temps plein pour présenter les marchandises. C’est ainsi que nous avons photographié nous-mêmes pratiquement tous les produits qui sont disponibles sur 24MX.be! »

A quel point le service est-il important pour vous ?

Daniel Petersen: « Les acheteurs en ligne qui ne sont pas satisfaits voudront émettre des avis défavorables et ils feront connaître leur mécontentement notamment sur les forums. Faire du commerce en ligne, ce n’est pas la même chose que de faire du commerce traditionnel. En ce qui concerne le commerce traditionnel, on a tendance à  choisir le magasin qui est le plus près de chez soi et pas nécessairement le magasin qui offre le meilleur service, tout cela pour des raisons de gain de temps. Sur Internet, en deux clicks on peut obtenir une cinquante magasins où passer commande. Notre objectif est de gagner la confiance du client et d’en prendre soin par la suite. Nous devons également fidéliser le client. Un client qui n’achète qu’une fois n’est pas source de bénéfices. Nos coà»ts de marketing sont élevés et ils ne sont amortis que si le client revient chez nous avec plaisir. C’est la raison pour laquelle notre site est aussi convivial que possible. Cela rend le shopping plus agréable. »

Combien de produits différents sont-ils proposés à  la vente par 24MX et sont-ce les mêmes dans chaque pays ?

Daniel Petersen: « Chaque pays a pratiquement la même offre mais c’est vrai que certains produits sont plus difficiles à  expédier tandis que d’autres sont spécifiques à  certains pays Ainsi, les accessoires pour un scooter de neige seront proposés uniquement dans les pays scandinaves. Je suppose qu’en Belgique, vous n’avez pas l’intention d’acheter un tel engin (sourire)?’ Ceci dit, 99% des produits sont disponibles partout et nous avons un assortiment d’environ 120.000 produits différents. Je ne peux pas vous donner le nombre exact car c’est un secret industriel.

Cela a-t-il été un avantage pour 24MX de débuter ses activités d’abord sur le marché suédois ?

Daniel Petersen: « Je pense. Cela aurait été plus difficile en Belgique ou aux Pays-Bas. Surtout parce qu’en Suède, les distances sont plus longues. Il n’est pas rare de devoir rouler deux heures pour trouver un magasin. Cela rend les achats sur Internet plus confortables. En outre, les achats sur Internet ont toujours été sà»rs en Suède. Quelles ont-été les réactions de l’industrie du MX, des importateurs notamment? Daniel Petersen: « Les distributeurs nationaux n’ont pas vu d’un bon oeil notre arrivée sur le marché. Certains nous ont menacés. Nous avons même eu une menace de mort. Dans d’autres pays, certains distributeurs n’ont pas voulu nous vendre leurs produits. Dans d’autres pays encore, des distributeurs n’ont pas hésité à  travailler avec nous car c’était bon pour leur image de marque. De toute manière, on ne peut plus stopper l’essor de la vente en ligne. »

Pourquoi les gens qui n’ont encore rien acheté chez 24MX vont-ils probablement changer d’avis?

Daniel Petersen: « 24MX vaut certainement la peine qu’on le prenne en considération compte tenu de l’importance du vaste assortiment de produits mis à  la vente, tout pouvant être acheté avec quelques clicks et tout étant livrable à  domicile. La commodité de l’acte d’achat est extrêmement importante et si vous le souhaitez, vous pouvez régler vos achats soit par carte de crédit, facture ou cash à  la réception de la marchandise. 24MX doit être une marque à  laquelle on peut faire confiance. Ainsi, si vous n’êtes pas satisfait de la marchandise, vous pouvez nous la renvoyer à  nos frais. Tout le monde peut commettre une erreur et il arrive donc qu’un produit soit défectueux. C’est à  nous de régler le problème. Bien que nous soyons une entreprise internationale, nous travaillons également au niveau local. Chaque client dispose d’une adresse dans son propre pays où il peut téléphoner à  quelqu’un qui lui répondra dans sa langue. C’est donc comme si le client avait fait un achat chez un vendeur local. »

>> www.24mx.fr

Photos: CDS

Vos commentaires