Le Grand Prix d’Argentine a vu les débuts de deux rookies en MX2, à savoir ceux du Britannique Adam Sterry, huitième, et ceux du Belge Brent Van Doninck, âgé de dix-neuf ans, qui remplaçait Damon Graulus, ces deux pilotes s’étant échangé leurs priorités puisque Graulus va se consacrer désormais au championnat d’Europe et Brent, Van Doninck se concentrant sur le championnat du monde MX2. Ce dernier a donc fait ses grands débuts en Patagonie après avoir réalisé de belles performances lors d’épreuves nationales sur la Yamaha YZ250F Rinaldi.
« Le team m’avait dit de faire ce que je pouvais et ils n’attendaient rien de particulier de ma part, » a déclaré le pilote du team Kemea Yamaha. » Ils voulaient simplement que j’apprenne le fonctionnement du championnat MX2. J’avais réussi de belles courses ces dernières semaines et je voulais un peu montrer ce que je valais. Je ne dirais pas que j’étais nerveux, j’étais simplement excité et, heureusement pour moi, les choses se sont bien passées. »
Van Doninck a dû abandonner dans la deuxième manche suite à un frein avant défectueux mais avec son coéquipier Benoît Paturel, également un rookie, et qui a réussi une belle huitième place dans la première manche, Kemea possède deux pilotes qui naviguent aux avant-postes de la catégorie MX2. Van Doninck, qui habite à Herentals, a remporté la deuxième manche du championnat de Belgique dimanche dernier à Mons.
« Je savais que ma condition physique était bonne et que je serais capable d’effectuer des dépassements, » continue le jeune Belge. » Je suis vraiment satisfait de mon premier GP; figurer dans le top dix, ce n’est pas mal et c’est une bonne base pour continuer à progresser. Je n’ai pas terminé la deuxième manche et cela me rend encore plus impatient d’attaquer le prochain GP parce qu’avec deux belles places, je pourrais figurer dans le top dix au classement général. Je vais travailler dur pour y arriver. »
La vitesse de BVD était effectivement impressionnante en Argentine pour un pilote qui venait d’effectuer un voyage de plus de douze mlle kilomètres et qui venait de découvrir une moto assez différente de celle avec laquelle il roulait en championnat d’Europe. »La moto est formidable et le team a effectué un gros travail sur celle-ci. La moto d’usine est nettement plus puissante et elle n’a rien à voir avec ce que j’avais.» déclare Van Doninck. »La moto dont je disposais pour le championnat d’Europe était bonne également et le kit ‘normal’ convient parfaitement pour s’entraîner mais en GP…, je crois en fait que tout le monde a une moto d’usine en GP! »