Published On: 5 juin 2015

Avec six podiums en huit GP, Antonio Cairoli montre une belle régularité et est en train de jeter les bases d’un septième titre mondial consécutif. Il reste encore au petit Sicilien à s’emparer de la plaque rouge de leader au classement provisoire qui a été détenue d’abord par Clément Desalle avant de passer sur la moto de Max Nagl. Avec Desalle qui n’a pas pu disputer le GP de France et Nagl qui est resté deux GP de suite sans monter sur le podium, Cairoli n’est plus qu’à dix-neuf points du leadership.

Le champion en titre n’était pas très fan du circuit de Villars-Sous-Ecot, malgré qu’il ait remporté la première manche du GP dimanche dernier, ce qui constituait sa cinquième victoire de manche cette année et il a remporté trois des six dernières manches. Concernant le GP de France, Cairoli a déclaré: « C’était un GP très difficile et j’ai été à la peine tout le week-end. Le circuit n’était pas des meilleurs. On ne pouvait pas faire ce qu’on voulait. Il fallait juste rouler… prudemment. J’ai commis une erreur dans la seconde manche et je n’ai pas pu faire mieux que seizième. je ne voulais pas tomber mais en même temps, je voulais totaliser un maximum de points. Quoiqu’il en soit, je suis content car j’ai repris deux points à Max (Nagl et je me rapproche de la tête du classement provisoire.

« Le niveau est très élevé ! »

Cairoli est toujours en phase d’apprentissage sur le 450 après avoir dominé les GP durant six ans sur la 350. Le circuit en dur de Talavera, en Espagne, le circuit vallonné et pierreux de Villars-Sous-Ecot en France ainsi que le circuit large avec ses ornières plus douces de Matterley Basin, en Grande-Bretagne, lui ont fourni l’expérience de trois types de circuit différents. « Je ne connais pas encore mes limites et je pense que le niveau du MXGP est plus élevé cette année, » affirme le champion italien. « En fait, le niveau est vraiment très élevé de sorte qu’avec la 350, cela devenait difficile de rester avec les pilotes qui étaient devant. Bon, c’est vrai, dans certaines circonstances, la 350 est meilleure mais dans d’autres cas, il fallait être à 100% et prendre de gros risques. Or, des accidents, j’en ai déjà eu ma part! Je suis content d’être passé sur la 450, c’est une moto géniale. »

Cairoli n’a pas encore décidé s’il passera le prochain week-end au calme dans sa nouvelle maison à Rome avant le Grand Prix d’Italie à Maggiora. En tant que grand supporter de la Juventus, Antonio est également en possession d’un ticket pour aller assister la finale de la Champions League à Berlin. Son pronostic? Il n’est pas surprenant: 2-0 pour les Italiens !

Photo: Loïc Lassence