Published On: 13 janvier 2020

Ken Roczen ne s’était plus imposé sur une finale du championnat de Supercross US depuis sa victoire sur l’épreuve de San Diego le 14 janvier… 2017. Soit il y a tout juste trois ans. Soit l’année du terrible accident qui a contraint le pilote allemand à mener un dur combat pour revenir au meilleur niveau. On comprend que cette victoire à Saint-Louis dans la finale SX450 ce week-end, K-Roc l’ait appréciée à sa juste valeur…

« C’est presque surréaliste, c’est vraiment splendide ! » lance un Roczen euphorique samedi soir. L’heure est à la fête dans le clan HRC Honda où l’on célèbre comme il se doit un champion au tempérament exceptionnel. « Cela fait très longtemps que j’attends ce moment », poursuit l’Allemand. « Pas mal de choses sont venues contrarier ma marche en avant ces dernières années. Alors, pas de doute, ce moment est certainement l’un des plus agréables que j’ai eu l’occasion de connaître au cours de ma carrière ! C’est vraiment particulier de voir autant d’émotion et de bonheur autour de moi. Cette soirée était vraiment la nôtre. »

« Je suis bien placé pour savoir qu’une course n’est jamais gagnée avant que le drapeau à damiers ne soit franchi ! »

« Je dois dire que nous avons tous été un peu surpris de la manière dont les choses se sont passées en finale », explique Roczen au moment de commenter sa course. « Je me sentais bien mieux sur la moto qu’à Anaheim et je savais aussi que, si je voulais l’emporter, il fallait que je me positionne devant aussi vite que possible. C’est donc ce que j’ai fait. Une fois que j’ai passé Osborne, j’ai signé quelques tours rapides, en profitant d’avoir une piste bien dégagée devant moi. Cela m’a permis de me ménager un petit écart et de rester concentré sur mon pilotage même lorsque Barcia semblait en mesure de revenir. »

« Les temps au tour étaient assez courts et la course m’a semblé interminable », continue l’officiel Honda. « A chaque passage, je vérifiais le temps restant sur l’horloge de la tour de contrôle et j’avais l’impression que cela n’avançait pas. J’ai connu tellement de mésaventures dans les derniers tours de course que je suis bien placé pour savoir qu’une course n’est jamais gagnée tant que le drapeau à damiers n’est pas franchi ! Je suis donc resté concentré pour maintenir autant que possible mon rythme et éviter les fautes. On profte de cette victoire mais on se remet aussi très vite au travail. Clairement, ce week-end est excellent pour la confiance et cela me donne énormément de motivation pour revivre d’autres grands moments comme celui-ci. »

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