Enduro - ISDE- Kosice

Six Days: les Belges toujours dans le mouvement…

Six Days: les Belges toujours dans le mouvement…
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Le parcours de la 3ième étape reprenait quelques brides et morceaux des deux premières journées, mais proposait surtout une nouvelle spéciale située tout à côté de l’hôtel où logent l’équipe belge. Une spéciale typée enduro qui serpentait exclusivement entre de gros arbres mais avec un dénivelé très prononcé. Ni à la descente, ni à remontée, il ne fallait rater son coup sous peine de venir embrasser un platane! Les Belges, comme bon nombre de concurrents, y firent quelques chutes heureusement sans gravité. Il est vrai qu’ils n’avaient eu que 7 km dont une sortie de ville pour se mettre en action.

Ce n’était pas le terrain préféré de Wim Vanderheyden qui dans cette luminosité de sous bois ne parvenait pas à prendre ses bons repères. Pourtant l’officiel Husqvarna avait été la reconnaître à pieds entièrement deux fois. Quand l’on sait qu’il lui fallut plus de 13 minutes pour l’accomplir sur deux roues on imagine sans peine la belle balade pédestre qu’il s’était tapé. Surtout avec le dénivelé proposé. Ce n’était d’ailleurs pas la journée de Wim car, alors que sa femme attendait à l’entrée d’une autre spéciale tous les Belges pour les alléger de leur trousse à outils et leurs donner à boire après l’effort, on fracturait sa camionnette et emportait sa fourche et son amortisseur de rechange ainsi qu’une paire de roue ! Ici, en Slovaquie mieux vaut ne rien laisser traîner même si tout est fermé à double clef !

Quentin Monfort

Quentin Monfort

Par contre, Arno Desprechins avait la surprise de retrouver la selle de sa KTM perdue la veille. Elle l’attendait sagement à l’entrée de l’autre spéciale. Comme quoi…
Cette journée se passait sans grosse alerte pour les nôtres mais elle se terminait pas une grosse surprise. Trois Français, Marc Bourgeois, Anthony Boissière et Jérémy Joly, deux Américains Robert Taylor et Kailub Russel, un Espagnol Cristobal Guerrero, un Anglais David Knight et un Italien Manuel Monni, soit rien que des cadors de l’Internation, se voyaient mettre hors course pour avoir loupé un contrôle de passage. Les Espagnols et surtout les Français posaient réclamation, mais comme cette réclamation devra être jugée à Genève par la FIM dans les jours à venir elle est donc suspensive.

Texte & photos: Ph. Borguet

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